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Macrales
Mercredi 1er mars à 20h
Durée : 80 min
LieuSalle Echo d'Avignon
TarifPrévente : 8€-4€
Sur place : 10€-5€
Art27/EDC : 1,25€
Les Rebelles de la Vallée rendent hommage aux femmes accusées de sorcellerie au XVIIème siècle dans la région au travers du spectacle MACRALES.
Elles font également le parallèle avec les violences faites aux femmes, encore bien trop présentes dans notre société actuelle.
Cette création collective est à l’initiative du GASCOT, dans une mise en scène de Karim Fattah de Grains de scène.

Au 17e siècle, au milieu des artisans et des ambulants de l’époque, le Seigneur de Vierves, Comte de Hamal, sème la tyrannie dans ses villages.
Les ragots et rumeurs vont et viennent et attirent l’attention des soldats chargés de les rapporter au Prévost, le bras droit du Seigneur.
Cinq femmes vont vivre la persécution de la chasse aux sorcières, Gaïlla, qui détient le secret des plantes ; Martine, l’étrangère et rebelle ; Emilia, la libertine rousse ; Luna la sage-femme et Jeanne dite la folle.
Quatre siècles plus tard, Sarah, animatrice à l’Ecomusée doit accueillir un groupe de jeunes et leur présenter les métiers d’autrefois... Victime de violence conjugale, elle va elle-même, devoir animer un groupe de jeunes qui harcèlent une jeune fille aux cheveux roux ...
Son directeur, tyrannique et misogyne, ne va pas l’épargner. Elle se retrouve bien seule pour gérer les conflits ...

La pièce est le résultat d’une réflexion et d’un travail collectif d’un groupe de femmes de la région.
Il s’agit d'une fiction, mais qui trouve sa base dans des faits bien réels.
D’une part, cette histoire évoque une période sombre de notre histoire particulièrement régionale qui fut, de 1620 à 1670, le théâtre de nombreux procès de sorcellerie. Ce furent la plupart du temps des femmes qui furent accusées de ce crime. A l'époque, la puissante baronnie de Vierves était le siège d’une cour de justice de la principauté de Liège, qui condamna quelque trente-cinq femmes victimes de l’intolérance, de la bêtise et du pouvoir masculin. D’autre part, cette fiction veut aussi montrer « la malheureuse » continuité entre ces faits et la maltraitance dont sont victimes de nombreuses femmes ici et ailleurs et nous amener à réfléchir à ce qui conditionne ces comportements.


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